



Elle joue en Suède avec Bergman (délicate Musique dans la nuit), Gustaf Edgren (Après la rosée vient la pluie) ou Alf Sjöberg pour la seconde fois (émouvante Iris dans Iris et le lieutenant).
Après la très post deuxième guerre mondiale leçon de tolérance typique du cinéma britannique d'alors de Frieda de Basil Dearden, elle passe les années cinquante en Angleterre et partage ses premiers rôles avec Tyrone Power, Danny Kaye, Dirk Bogarde ou Richard Widmark.


Les films sont brillants, intelligents et sensibles : Les amoureux (1964) avec Harriet Andersson, Jeu de nuit (1965) avec Ingrid Thulin, Docteur Glas (1967) et le formidable Les filles (1968) avec Bibi Andersson, Harriet Andersson et Gunnel Lindblom. On la retrouve comédienne dans Les Sorcières (avec Angelica Huston) et Hidden Agenda de Ken Loach.
C'est dimanche et c'est chouette de penser aux actrices que l'on aime.
5 commentaires:
Ouais, pour changer des cow-boys...
"interroge encore une fois de plus sur les oublis qui nous ridiculisent dès que la mémoire revient."
Ces actrices devenues réalisatrices proposent souvent des films étonnants de sensibilité. Alice Guy tout d'abord (qui fut actrice du cinéma au sens le plus large), Ida Lupino (revoir Outrage) bien sur, Barbara Loden (trop rare Wanda), Liv Ulmann, Jeanne Moreau, Coline Serreau mais plus près de nous Zabou Breitmann
et Sandrine Bonnaire ?
Pour les admirateurs de Mai Zetterling : Les "écrans citoyens" projetteront "les filles" lundi 17 mars 2008, 20h, Studio des Ursulines 75005 Paris . 5 euros.
jacqueline.feldman@wanadoo.fr
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