On dit que le premier tee-shirt imprimé visant à la publicité-culte de la personnalité date de 1932 pour promouvoir le film Le magicien d'Oz, long métrage de Victor Fleming, marquant les débuts de la jeune Judy Garland, adapté du roman de Lyman Frank Baum, auteur partisan de l'extermination totale des Indiens durant la Ghost Dance. Si les années soixante furent marquées par l'apparition de tee-shirts psychédéliques (eau de javel quand tu nous tiens !), les années 70 virent l'apparition de personnages de bandes-dessinées, Mao Tse Toung, Che Guevara (détenteur du titre de la face la plus imprimée), Jésus Christ, Lénine et autres drilles plus ou moins joyeux (le très avant-gardiste Valery Giscard d'Estaing utilisa le procédé pour sa campagne présidentielle de 1974) sur ces chemises sans manches et sans boutonnières, les années 80 transformèrent une quantité impressionnante d'habitants de la planète Terre en véritables hommes sandwich et panneaux publicitaires gratuits. Dans une petite église de Touraine, une image témoigne d'une origine possible de cette manie moderne, bien avant le Magicien d'Oz et les chemises sans manche des ghosts dancers indiens. L'absence de tact de la représentante, proposant son projet en des circonstances mal adaptées à un choix tranquille, explique peut-être qu'il fallut attendre 1932 pour une nouvelle tentative, réussie celle-ci.
Photo : B. Zon
2 commentaires:
sourire...pour l'absence de tact de la représentante...
Je pensais que cet article allait nous causer du suaire de Turin !
Enregistrer un commentaire