Dimanche 5 décembre, le Black Dog s'est habillé en disquaire pour quelques heures. Le charme de l'un va comme un gant à l'autre. Les disques étalés sur les tables du café forment comme un grand puzzle d'aide pour Dean Magraw, être musicien aussi généreux que talentueux touché par une leucémie. "Records for Dean" s'inscrit dans une série de concerts de soutien offerts par ses nombreux amis des Twin Cities. Dean ayant sérieusement tourné avec Next de François Corneloup (le reste de l'orchestre est composé de Dominique Pifarély, Chico Huff et JT Bates) en France, il y a développé de nombreuses amitiés (c'est une de ses nombreuses aptitudes). Les Allumés du Jazz on collecté auprès de leurs membres, mais aussi d'autres maisons de disques en France (pas seulement de Jazz, et même quelques DVD) un nombre substantiel d'albums. Valérie Crinière des Allumés, qui a traversé cette même épreuve avec force et courage, s'est particulièrement dévouée pour mener cette opération avec succès. Une de ses premières sorties après une longue période de soins intenses fut justement un concert de Next au festival du Mans. Ils furent nombreux à répondre spontanément. À St Paul et Minneapolis, d'autres maisons de disques et musiciens ont aussi offert des disques, ainsi que des tee-shirts, places de concerts. 800 disques (dont 600 trouveront preneur) sont ainsi proposés à la vente (à l'appréciation ou possibilité de chacun pour une somme minimum de $3), parmi lesquels, pour donner un rapide et injuste aperçu, des oeuvres de Anthony Ortega, Jay Epstein, Paul Rogers, Desdamona, René Bottlang, François Tusques, Bother Ali, Raymond Boni, Eyedea, Joe McPhee, Spagnetti Western String Co, Araïk Bartikian, Suicide Commando, Hélène Labarrière, Fantastic Merlins, Bigre, Boiled in Lead, Willie Murphy, Alan Silva, Didier Petit, Atmosphere, La Nébuleuse du Hask, Laurent Rochelle, Christophe Rocher, Christofer Bjurström, Tony Hymas, Raymond Yates, Kazuko Hohki, George Cartwright, Siegfried Kessler, Kristen Nogues, Steve Lacy, Denis Colin, Jacky Molard, Hasam Yarimdünia, Fat Kid Wednesdays, Sam Rivers, Pascale Labbé, Barre Phillips, Dominique Pifarély, Dave King, Steve Lacy, François Corneloup, John Butcher, Evan Parker, Kristoff K. Roll, P.O.S., Ahmad Jamal, Michel Doneda, Jelloslave, Serge Adam, Thôt, BK one, Bernard Santacruz, Aviette, Ramuntcho Matta, Jean-Pierre Drouet, Junkyard Empire, Happy Apple, Georges Arvanitas, Pablo Cueco, L'Ogre, Oriental Fusion, Bill Mike, Hubert Dupont, Saint Paul Chamber Orchestra, Tom Harrell, Stu Martin, Daniel Erdman, 3 Mustapha 3, Carole Hémard, Sylvain Kassap, Imbert Imbert, Halloween Alaska, Bernard Vitet, un film de Frédéric Goldbronn (déjà projeté au Black Dog) ou encore, must have, le nouveau disque de Dean Magraw avec le groupe Red Planet.
Dimanche 5 décembre donc, dès midi alors que les paquets ne sont pas tous déballés, se précipitent quelques amoureux de musique, ne voulant pas en perdre une miette, en recherche de titres rares ou de musiciens entendus à Minnesota sur Seine. Puis vinrent d'autres amis, d'autres curieux choisissant les disques sur conseil ou bien seulement par les couvertures. Desdamona avait troqué son micro de hip hopeuse pour un habit de disquaire avec autant d'aisance. Les conversations allaient bon train dans cette atmosphère chaleureuse.
La Solea est, des expressions dansées et chantées du Flamenco, l'une des fondamentales, sa grande image profonde. C'est aussi la pièce forte des Sketches of Spain de Miles Davis, celle où s'exprimait dans les moindres détails son chant sensible. La Solea (les Twin Cities comptent un cercle vif de Flamenco) dansée par Debra Siegel et jouée et chantée par Michael Ziegahn, qui rappelle avoir eu sa première leçon de guitare avec Dean lors de leur temps scolaire commun, est un moment renvoyant à toute l'intensité de l'ami Dean qui sait ce que terre veut dire. La Tarara, autre danseuse et Mick Labriola joueur de cajon, rejoignent l'ensemble pour de gaies sevillanas avant que Gabriel Hilmar n'offre une poignante version de "One more cup of coffee" signature d'un autre enfant du pays. La conclusion revient au trio de Raymond Yates délivrant un set d'une grande finesse.
Une cliente du Black Dog s'adresse à Sara Remke, "Il en a de la chance votre ami", celle -ci répond "Non c'est lui qui a généré tout ça, c'est nous qui avons de la chance de l'avoir comme ami". Et l'écrivain Mike Finley (que l'on retrouvera au même endroit pour une soirée du St Paul Almanach) de conclure : "Dean est une perle pour nos communautés". On ne saurait mieux dire.
Photos : B. Zon
Dimanche 5 décembre donc, dès midi alors que les paquets ne sont pas tous déballés, se précipitent quelques amoureux de musique, ne voulant pas en perdre une miette, en recherche de titres rares ou de musiciens entendus à Minnesota sur Seine. Puis vinrent d'autres amis, d'autres curieux choisissant les disques sur conseil ou bien seulement par les couvertures. Desdamona avait troqué son micro de hip hopeuse pour un habit de disquaire avec autant d'aisance. Les conversations allaient bon train dans cette atmosphère chaleureuse.
La Solea est, des expressions dansées et chantées du Flamenco, l'une des fondamentales, sa grande image profonde. C'est aussi la pièce forte des Sketches of Spain de Miles Davis, celle où s'exprimait dans les moindres détails son chant sensible. La Solea (les Twin Cities comptent un cercle vif de Flamenco) dansée par Debra Siegel et jouée et chantée par Michael Ziegahn, qui rappelle avoir eu sa première leçon de guitare avec Dean lors de leur temps scolaire commun, est un moment renvoyant à toute l'intensité de l'ami Dean qui sait ce que terre veut dire. La Tarara, autre danseuse et Mick Labriola joueur de cajon, rejoignent l'ensemble pour de gaies sevillanas avant que Gabriel Hilmar n'offre une poignante version de "One more cup of coffee" signature d'un autre enfant du pays. La conclusion revient au trio de Raymond Yates délivrant un set d'une grande finesse.
Une cliente du Black Dog s'adresse à Sara Remke, "Il en a de la chance votre ami", celle -ci répond "Non c'est lui qui a généré tout ça, c'est nous qui avons de la chance de l'avoir comme ami". Et l'écrivain Mike Finley (que l'on retrouvera au même endroit pour une soirée du St Paul Almanach) de conclure : "Dean est une perle pour nos communautés". On ne saurait mieux dire.
Le reste des disques continuera d'être vendu par le Black Dog au profit de Dean Magraw
Photos : B. Zon
2 commentaires:
Les disques restent donc des objets d'utilité possible, difficile de réaliser votre opération avec des downloads. Comment peut-on devenir membres des Allumés du Jazz ?
Pardon de ne pas avoir vu ce commentaire à temps. Ce sont les maisons de disques qui peuvent être membre des Allumés du Jazz.
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