Salut les ours ! Salut les chats ! Salut les bisons ! Salut les oiseaux ! Salut les tortues ! Salut les baleines ! Salut les pingouins ! Doucement les castors !
Enfants d'Espagne
16.9.20
LES COMPAGNONS DE LA LAMPE À HUILE
C'est sa marque. L'occupant du trône a fait sien, avec une assurance de liquidation napoléonienne, un vocabulaire mal nourri, à la raillerie offensante [1]. Foin de son « Je sais aussi qu'il m'est arrivé de blesser certains d'entre vous par mes propos » du 10 décembre 2018, le naturel galope, cocktail savonneux fait d'arrogance (« La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler ») [2], de mépris (« pognon de dingue dans les minima sociaux» ), d'outrage (« Gaulois réfractaire au changement »), d'humiliation (« un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien »), de sexisme (« majorité de femmes pour beaucoup illettrées »), de prépotence (« certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes »), de discrimination (« Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien »), de morgue (« ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes »), d'outrecuidance
(« Le jour où tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même, d’accord ? Et à ce moment-là, tu iras donner des leçons aux autres »), de monocratie (« Vous pouvez parler très librement, la seule chose qu’on n’a pas le droit de faire, c’est de se plaindre »), de césarisme (« Quand je parle, je ne veux pas d'autres expressions ») .
On se remémore ses propos de janvier 2015 : « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires (...) l'économie du Net est une économie de superstars ». Le crâneur savantasse s'est à nouveau illustré sur ce sujet lundi 14 septembre depuis son palais de l'Elysée (celui où Napoléon 1er abdiqua le
1 commentaire:
Magnifique résumé !
Enregistrer un commentaire