Salut les ours !
Salut les chats !
Salut les bisons !
Salut les oiseaux !
Salut les tortues !
Salut les baleines !
Salut les pingouins !
Doucement les castors !
Enfants d'Espagne
1.12.08
NE PLUS LAISSER FAIRE
Fabrication de boucs émissaires a Tarnac, sécurisation scandaleuse de la haute finance, hausse du chômage malgré les profits, suicides en série dans les prisons, projet d'incarcération des enfants, fastes de la cour, criminilisation des pauvres, allongement du temps de travail, manipulation de la presse (qui ne se fait pas prier), chasse aux SDF, chasse à l'immigré... Combien faudra-t-il d'"indices" sinistres tombant quotidiennement pour comprendre où nous vivons et nous sortir de notre tord-peur ? En voici un autre juste transmis par RESF Isère :
"Une première en Isère : des enfants raflés à l'école
vendredi 28 novembre 2008 (16h28)
Hier s'est produit un fait très grave à l'école du Jardin de Ville, à Grenoble. A 15h45, un père de quatre enfants (un moins de trois ans, deux scolarisés en maternelle et un en CE1 à l'école du Jardin de Ville) est venu,accompagné de deux policiers en civil, chercher ses enfants, pour "un rendez-vous en préfecture", ont compris les enseignants. A 19h, on apprenait que la famille au complet était au centre de rétention de Lyon.
Ils y ont dormi. Ils étaient injoignables hier soir. On a réussi à les joindre tôt ce matin aux cabines téléphoniques du centre de rétention (qui, rappelons-le, est une prison). Ils étaient paniqués. On a prévenu le centre que la CIMADE, seule association ayant le droit d'entrer dans les centres de rétention, irait voir la famille ce matin. Arrivés au centre, les militants de la CIMADE les ont cherchés, sans succès : la famille était en route pour l'aéroport, leur avion décollant une demi-heure plus tard.
Nous n'avons rien pu faire, nous attendions que les militants des la Cimade comprennent la situation de la famille, afin de pouvoir les aider en connaissance de cause. Ils ont été expulsés ce matin. Leurs chaises d'école resteront vides.
C'est une première en Isère : la traque des étranger-e-s pénètre dans les écoles.
Les seuls enfants en situation irrégulière sont ceux qui ne sont pas à l'école.
Nous vous demandons de bien vouloir faire circuler cette information le plus largement possible. Personne ne doit pouvoir dire "on ne savait pas".
Merci
Réseau Education Sans Frontières 38"
Photo Jacques Guez - Expulsion de familles d’immigrés, il y a trois ans, le 2 septembre 2005- jour de la rentrée scolaire - 4 rue de la Fraternité à Paris XIXe
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7 commentaires:
Une couche de plus :
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Au-dessus de l'île on voit des oiseaux
Tout autour de l'île il y a de l'eau
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Qu'est-ce que c'est que ces hurlements
Bandit ! Voyou ! Voyou ! Chenapan !
C'est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l'enfant
Il avait dit j'en ai assez de la maison de redressement
Et les gardiens à coup de clefs lui avaient brisé les dents
Et puis ils l'avaient laissé étendu sur le ciment
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Maintenant il s'est sauvé
Et comme une bête traquée
Il galope dans la nuit
Et tous galopent après lui
Les gendarmes les touristes les rentiers les artistes
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
C'est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l'enfant
Pourchasser l'enfant, pas besoin de permis
Tous le braves gens s'y sont mis
Qu'est-ce qui nage dans la nuit
Quels sont ces éclairs ces bruits
C'est un enfant qui s'enfuit
On tire sur lui à coups de fusil
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Tous ces messieurs sur le rivage
Sont bredouilles et verts de rage
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Rejoindras-tu le continent rejoindras-tu le continent !
Au-dessus de l'île on voit des oiseaux
Tout autour de l'île il y a de l'eau.
Jacques Prévert
(Extrait de Paroles, éditions Gallimard)
Les gens parlent, parlent, mais nos amis disparaissent peu à peu. Mon tour bientot !
mis l'information sur mon blog
Voici le témoignage d'un prof, durée : 2min 43. C'est pas long, mais c'est important de l'entendre.
Les faits se sont passés lundi 17 novembre, et la seule
médiatisation qu'il y en a eu c'est ce message qui a été diffusé sur France Inter.
Ce n'est pas sur les débats actuels concernant la surveillance des profs ou la suppression des postes, écoutez plutôt .....
Merci de transférer ce mail à un maximum de gens, et d'en parler autour de vous.
LM
Les flics seront toujours les flics. Ce qu'il y a en face par contre ramollit de jour en jour. Du mourron a ce faire pour les gamins qui c'est sur nous en voudront.
Comme il manque le témoignage audio signalé par LM, je vous renvoie à mon blog où je l'ai reproduit :
http://www.drame.org/blog/index.php?2008/12/08/1170-rafle-2008-gendarmes-classe-gers
Signez autant de pétitions que vous voulez (je le fais), participez à autant de manifestations pacifiques que vous voulez (je le fais), votez pour qui vous voulez (euh... là, non, j'ai quand même mes limites), mais par pitié arrêtez de nous emmerder avec les "casseurs" dans les manifs, cessez de nous faire chier avec la violence qui ne résout rien... Comment ne pas avoir envie de détruire ce monde ? La violence est du côté de l'état et de ses représentants, il faut nous défendre, il faut que la peur change de camp ! "Personne ne doit pouvoir dire "on ne savait pas"" Et ensuite ? On va resigner une pétition ? (je le ferai) On va re-manifester pacifiquement ? (je le ferai) On va voter à gauche ? (Euh... non, là j'ai quand même mes limites)
Saisissons la première occasion qui nous sera donnée pour organiser l'évasion d'étrangers détenus en centre de rétention : une belle manifestation pour les profs, les étudiants, les cheminots, le pouvoir d'achat, peu importe, un truc qui draine du monde, qu'on noyaute, 50 camarades décidés, équipés, et hop ! un feu d'artifice anarchique, les amis ! Une juste cause, de l'action, de l'héroïsme, la fierté dans nos coeurs jusqu'à la quatorzième génération, du bruit, de la fureur, des explosions ! Chic, alors !
On en parle sérieusement quand vous voulez !
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