De Raymond Treillet, nous ne savons rien d'autre que ce que nous indique son nom en petites lettres au dos des trois albums Daniel Filipacchi présente : "Art Blakey et les Jazz Messengers au Club St Germain
enregistrés le 21 décembre 1958" (regroupés sous la forme d'un double CD*). Art Blakey a 39 ans et à Paris, il fait entendre son message "Je cherche la liberté".
La prise de son de Raymond Treillet pour cette date visiblement mémorable est assez idéale. Elle indique un certain changement de perspective,
transmet quelque chose de subtil dans la relation entre l'orchestre et
les spectateurs, capte un peu de l'histoire humaine. Elle donne à voir autant qu'à entendre : elle donne à
savoir. Merci Raymond Treillet.
* L'édition CD contient trois bons textes de Philippe Carles, André Clergeat et Lucien Malson, mais ne mentionne ni dates, ni l'étonnant avertissement d'origine, ni même le fait que Kenny Clarke et Gana M'Bow rejoignent l'orchestre pour "Night in Tunisia". Sur les trois pages blanches du livret, il y avait tout de même la place pour ces précisions.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire