Quiet song de Paul Bley, Jimmy Giuffre et Bill Connors (1975), un disque
d'une grande beauté étrangement ignoré (il ne figure même pas dans
nombre de discographies du pianiste) et comme toutes les choses de
grande beauté ignorées, bêtement ignoré.
Post blogum : Le
11 septembre 1972, Manfred Eicher capte l'essence même de l'art de Paul
Bley pour un album intitulé "Open, to love" (avec une
étrange mais significative virgule) : un des très grands disques ECM.
Post blogum 2 : En 1983, Jean-Jacques Pussiau, lui aussi, entamait pour Owl une très signifiante liaison avec le pianiste canadien. Un premier album solo Tears (mai 1983) suivi en décembre 1989 de The Art of a Trio - Saturday et The Art of a Trio - Sunday par le trio résurgent Paul Bley-Jimmy Giuffre-Steve Swallow et également en décembre de la même année de Partners en duo avec Gary Peacock. Viendront ensuite en avril 1992 Fly away little Bird par
Paul Bley-Jimmy Giuffre-Steve Swallow et l'intime Homage to Carla. Jean-Jacques Pussiau enregistrera une nouvelle fois Paul Bley en 1997 pour le coffret Films (paru chez RCA/BMG). Albums de réflexion et d'émerveillements au rayonnement épanoui et durable produit par un expert en disques chouettes.
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