Enfants d'Espagne

Enfants d'Espagne

29.1.16

VÉRITÉS ET MENSONGES


Où l'on aimerait que nos chers* dirigeants aux bras longs dirigeables aient suffisamment médité la théorie de Joseph Goebbels - ministre de l'éducation et de la propagande du troisième Reich et scientifique de la manipulation des masses - selon laquelle "un mensonge répété inlassablement devient une vérité" pour qu'elle se réduise à un souvenir sinistre et dépassé.
Qui peut encore croire, par exemple, que Vinci (et ses commanditaires et complices) -société déjà chaudement affairée dans la fraîchement découverte "démocratie" iranienne- a d'autres visées qu'un profit éhonté pour le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ?

* acception économique du terme



Photo B. Zon (Nantes 9 février)

25.1.16

SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES HABITANTS DE LA ZAD DE NOTRE-DAME-DES-LANDES


Le tribunal de grande instance de Nantes a ordonné ce jour l’expulsion des occupants historiques du site de Notre-Dame-des-Landes. Écœurante démonstration d'autorité au service des satrapes destructeurs de la Terre. La solidarité avec tout ceux qui font de la Zad de Notre-Dame-des-Landes un espace où la vie ne triche pas, un espoir dans cette société promotrice de suicide, doit être grande. Elle est vitale non seulement pour ceux qui y vivent, mais aussi pour nous-mêmes.

Renseignements :
site de la Zad
site de l'Acipa

Photo B. Zon (9 janvier à Nantes)

24.1.16

THE LEE KONITZ DUETS

 Dans l'abondante discographie de Lee Konitz, les perles ne manquent pas, autant d'aventurières empreintes avec une perception (libre) du temps, une précision (cool) de l'instant qui constituent un inépuisable éclat serein. On commencera volontiers par le radieux album The Lee Konitz Duets (Milestone 1967 produit par Dick Katz) où l'altiste (parfois ténor) converse avec Marshall Brown, Joe Henderson, Elvin Jones, Karl Berger, Eddie Gomez, Dick Katz, Jim Hall, Richie Kamuca, Ray Nance. "Alone together" indeed !

22.1.16

RAPPEL


RÉÉDITER TENGA NINA



Une réédition, c'est non seulement la remise à disposition d'une œuvre passée, mais aussi une manière de la relier à notre présent, en suggérer (percevoir) un nouvel éclairage. Le soin accordé à une réédition n'est pas celui de la conservation, mais de la connaissance. Celle de Tenga Niña de Jacques Thollot, par exemple, s'imposait l'an passé, puisse l'univers entier s'en rendre compte.

20.1.16

ETTORE SCOLA


Affreux, sales et méchants d'Ettore Scola (1976). Pasolini devait y lire un prélude racontant les effets de la société de consommation sur le sous-prolétariat. Pasolini fut assassiné avant le tournage du film. Aujourd'hui Scola s'en va aussi. Le cinéma italien flamboyant fut victime d'une honteuse liquidation, ses représentants nous quittent, manière de rappel. Les bidonvilles d' Affreux sales et méchants sont de retour.

19.1.16

GIORGIO GOMELSKY

Le premier disque de John McLaughlin (considéré parfois sans exagération comme son meilleur) s'intitule Extrapolation. John Surman, Brian Odges et Tony Oxley forment l'orchestre. L'album est produit par Giogio Gomelsky, l'homme du Crawdaddy Club (qui vit les début des Rolling Stones), le manager des Yardbirds, le producteur des disques Marmalade (Julie Driscoll, Brian Auger), le découvreur de Magma, Henry Cow, Gong et plus tard de Bill Laswell. Gomelsky s'est tiré à 82 ans le 13 janvier quelques jours avant son anniversaire.

13.1.16

13 JANVIER POUR NOTRE-DAME-DES-LANDES


Extrait du Canard Enchaîné du 13 janvier, jour du jugement en référé des paysans de la Zad de Notre-Dame-des-Landes (référé retiré au moment de la Cop 21 puis rapidement représenté ensuite...) On apprécierait que le "plus c'est gros plus ça passe" ne soit plus la règle à laquelle se soumettre. Et pour apprécier, il faut naturellement ne plus se soumettre.

6.1.16

BOUBOULE ET NINI PANPAN


Aujourd'hui, disparition de Silvana Pampanini (dite Nini Panpan) et de Pierre Boulez (dit Bouboule)

QUIET SONG

Quiet song de Paul Bley, Jimmy Giuffre et Bill Connors (1975), un disque d'une grande beauté étrangement ignoré (il ne figure même pas dans nombre de discographies du pianiste) et comme toutes les choses de grande beauté ignorées, bêtement ignoré.



Post blogum : Le 11 septembre 1972, Manfred Eicher capte l'essence même de l'art de Paul Bley pour un album intitulé "Open, to love" (avec une étrange mais significative virgule) : un des très grands disques ECM.











 
 Post blogum 2 : En 1983, Jean-Jacques Pussiau, lui aussi, entamait pour Owl une très signifiante liaison avec le pianiste canadien. Un premier album solo Tears (mai 1983) suivi en décembre 1989 de The Art of a Trio - Saturday et The Art of a Trio - Sunday par le trio résurgent Paul Bley-Jimmy Giuffre-Steve Swallow et également en décembre de la même année de Partners en duo avec Gary Peacock. Viendront ensuite en avril 1992 Fly away little Bird par
Paul Bley-Jimmy Giuffre-Steve Swallow et l'intime Homage to Carla. Jean-Jacques Pussiau enregistrera une nouvelle fois Paul Bley en 1997 pour le coffret Films (paru chez RCA/BMG). Albums de réflexion et d'émerveillements au rayonnement épanoui et durable produit par un expert en disques chouettes.

 
 
 

3.1.16

CLÉ 3 G : GALABRU CHEZ GODARD ET GUILLON


Michel Galabru en 1987 dans le film de Jean-Luc Godard Soigne ta droite (consultant le fameux livre de Claude Guillon)