Dans
l'édition n°33 d'octobre 2014 du journal Les Allumés du Jazz, Albert
Lory revenait sur cette envahissante tendance du langage
moderno-entreprenarial à désormais terminer toute question par "Ou pas".
À Montpellier, le 3 décembre, le roi (dont les visées impériales prennent du plomb
dans l'aile) a déclaré : «Quand il faut prendre la mer, les désaccords
restent derrière, parce qu'il n'y a qu'un équipage, un seul,
qui arrive au port, ou pas». Le faux choix fauché. En marche ou pas
camarade, ou pas camarade, ou pas ou pas ou pas ! Plutôt que de
souscrire à cette promotion de la noyade pour tous, nous emprunterons
d'autres canaux, d'autres canots où les phrases ont d'autres
terminaisons heureuses dépourvues de sentences de roquet à la houpa.
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