Salut les ours !
Salut les chats !
Salut les bisons !
Salut les oiseaux !
Salut les tortues !
Salut les baleines !
Salut les pingouins !
Doucement les castors !
Enfants d'Espagne
10.11.10
STRASBOURG ANNÉE 10
FAT KID WEDNESDAYS
FRANCOIS CORNELOUP
HÉLÈNE LABARRIÈRE ...
6 et 7 novembre
Cette année, Philippe Ochem nous avait fait le plaisir de souligner, au sein d'un programme toujours aiguisé (cette année, à titre de simple exemple, la judicieuse invitation d'un Heinz Sauer trop rare sur les scènes françaises), le trentième anniversaire de nato à Jazz d'Or par un débat public, un concert de François Corneloup et un autre du trio Fat Kid Wednesdays. Et puis ce festival plein d'éveil avait aussi associé en pleine fraternité notre amie Hélène Labarrière et son fabuleux quartet (avec Corneloup, Hasse Poulsen et Christophe Marguet). Descente du train, dernière ville avant la frontière, arrivée à la Médiathèque (rue Kuhn), quelques visages familiers dont celui de Pierre Durr, fondateur de la revue Intra Musiques qui relata souvent la vie de nato dans les années 80. Cette année conjugue retrouvailles et avancées. Dans l'accueillante médiathèque assortie de l'exposition Impressions Russes (Jean-Luc Moreau Deleris) figurant quelques étranges nostalgies et visions fugitives de l'ailleurs, les questions polies et brûlantes à la fois découvrent les alliances fermement nuancées, les histoires de recours, les clairvoyances passagères et autres formes d'entretiens. Du haut de son saxophone baryton, François Corneloup résume ensuite tout ça très bien en insistant affectueusement sur le fait que le plus fidèle des résumés est l'élargissement, contre l'isolement. Le lendemain les Fat Kid Wednesdays, pour leur deuxième invitation à Jazz d'Or, s'élancent de tout leur printemps, les murs n'ont plus de sens, c'est dense, ça balade et ça danse. Puis Hélène Labarrière et ses garçons jouent la commune présence, la musique comme éclatement de l'intolérance. La vie a ses aises et ses meilleures salutations.
Et dans une vitrine strasbourgeoise, le souvenir furtif de la (re)naissance d'Ursus Minor à Jazz d'Or l'an passé, le rappel que nous ne sommes rien sans les autres.
Merci à Philippe Ochem et toute l'équipe de Jazz d'Or et de la Médiathèque Centrale de Strasbourg.
Photos : B. Zon
Libellés :
Fat Kid Wednesdays,
François Corneloup,
Musica
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
j'aurais bien aimé être présente...
le dernier album d'Ursus Minor etla pochette qui l'accompagne , un vrai bonheur...
merci
Enregistrer un commentaire