Salut les ours !
Salut les chats !
Salut les bisons !
Salut les oiseaux !
Salut les tortues !
Salut les baleines !
Salut les pingouins !
Doucement les castors !
Enfants d'Espagne
30.11.11
URSUS MINOR
AVEC BOOTS RILEY ET DESDAMONA
LIMOGES : 29 NOVEMBRE 2011
PARTIES COMMUNES
En ces temps de tentations impériales, il est bon de rappeler que Limoges, un temps surnommée la Ville rouge, s'opposa au coup d'état Louis-Napoléon Bonaparte. En 1871, Limoges connaît aussi sa Commune. Alors qu'un détachement militaire se rend à la Gare pour prêter main forte à l'armée versaillaise contre la Commune de Paris, une foule se presse pour empêcher le train de partir au cri de "Vive la Commune". Les soldats fraternisent avec la foule "Les soldats offraient leurs chassepots et leurs cartouches à qui les voulait : 80 fusils tombèrent de cette façon entre les mains de la population de Limoges". Puis la foule avec les déserteurs envahissent la préfecture. Le préfet déguisé en domestique s'enfuit. Mais le maire demande l'intervention d'un détachement du 81e régiment d'infanterie et du 4e régiment de cuirassiers, commandé par le colonel Billet (quel nom ?) qui sera tué dans la bataille. La répression est sanglante. Thiers dira : "À Limoges, s'est produite une émotion peu dangereuse ; mais les communards de cette ville, jaloux de se montrer à la hauteur de ceux de Paris, ont assassiné le colonel du régiment de cuirassiers qui était cantonné dans le département. La répression va suivre de près ce lâche attentat".
Limoges est une ville d'étincelles, et les étincelles ne sont rien d'autres que la voûte étoilée qui porte nos espoirs. À Limoges, après les mots d'Artaud, Ursus Minor avec Boots Riley et Desdamona pour leur dernier concert de cette tournée automnale, jouèrent en douceur, pleine de mots, pleine de rythmes, pleine de sens, la matière forte pour exprimer ce qu'il y a de plus vif, l'expérience dansée, inséparable de la manière d'exister. Merci à Jean-Pierre Brandy et toute l'équipe du Centre Culturel Jean Gagnant
Photos : B. Zon
28.11.11
URSUS MINOR AVEC BOOTS RILEY ET DESDAMONA
GENNEVILLIERS 26/11/11
OLIVIER GASNIER : HISTOIRE(S) ET ACTUALITÉ(S) DU MONDE : LE NÔTRE
Par Olivier Gasnier
Le Tamanoir, Gennevilliers le 26/11/2011.
« Pour moi il y a des disques documentaires et des disques de fictions. Disons que j’essaie de faire des disques de fictions avec un point de vue documentaire. Ursus Minor c’est ça, on raconte une histoire, mais ce n’est pas un conte de fées non plus ». (…) « Il faut parvenir à retrouver le chemin qui relie les musiciens au public. Alors ça pose les questions de savoir ce qu’on fait, pourquoi et comment on le fait. Ursus Minor c’est une modeste interrogation autour de ça. Et ça veut dire aussi que l’on n’est pas tout seul, isolés »*. Y aurait-il meilleure manière de décrire un concert d’Ursus Minor ? Ou, plus précisément les concerts d’Ursus Minor. Car cette semaine l’opportunité était donnée aux franciliens de rencontrer par deux fois le groupe à quelques encablures de distance.
Et de Paris à Gennevilliers, mais comme de Villejuif à Minneapolis par le passé, les musiciens – six depuis le dernier album en date, et même sept l’espace d’un morceau (où le jeune rappeur Moon rejoint le groupe pour sa première "scène") car ceux-là savent recevoir – nous ont raconté un peu de nos vies, un peu des leurs, et beaucoup du vivant. Et avec un naturel et une simplicité tels que, d’évidence, toute éventuelle résistance de qui ne les connaît pas se retrouve bien vite désarmée, offrant alors pleine et libre participation à la rencontre. Car l’échange et l’écoute, au cœur du dispositif et de la démarche du groupe depuis ses débuts, se retrouvent là, dans la proximité immédiate avec le public et font que, plus encore qu’assister à un concert d’Ursus Minor, on y participe. Assis ou debout, intérieurement ou physiquement. C’est pour ça que la fête est de mise, l’espoir aussi donc, pour mieux transcender certaine gravité de la condition humaine. Transcendance et dépassement ne signifiant pas oubli, l’histoire est convoquée, par touches subtiles, pour alimenter le sens de la danse, le « groove », qui transpire du répertoire ursussien, fruit de la combinaison fertile des qualités rythmiques de chacun des membres du collectif. Le foisonnement syncopé et mélodique des tambours de Stokley Williams, porté par des dispositions vocales rares, les décalages inattendus de la main gauche de Tony Hymas sur ses claviers, l’assise tellurique du baryton de François Corneloup, l’implacable fouetté de Mike Scott sur ses cordes associés aux flots souples et gracieux des rappeurs-chanteurs- conteurs Desdamona et Boots Riley génèrent immanquablement un irrépressible battement de pied, battement de cœur, qui nous (re)met en mouvement. Ce n’est pas la moindre des choses dans le monde tel qu’il va.
Cette qualité n’est certes pas l’apanage de ce groupe, nous en connaissons sans doute quelques autres, mais ces joyeux énergumènes, par leur capacité d’improvisation et leur créativité, portent un peu plus haut, un peu plus profondément le niveau d’échange et de dialogue possibles. Du coup, l’expérience fait partie de celles qu’on n’oublie pas mais qu’il est toujours bon de renouveler - ses vertus régénératrices sont indéniables, et essentielles - pour mieux se souvenir de la transmettre à son tour.
* Jean Rochard, en 2005, à l’occasion de la parution du premier opus d’Ursus Minor.
Photos : Z. Ulma
Merci à Johann Mandroux, Fabrice Amghar, Benjamin Bertout, Nathalie Neels, Eléonore Okpisz, Justine Agulhon et à toute l'équipe du Tamanoir
27.11.11
25.11.11
URSUS MINOR
BOOTS RILEY ET DESDAMONA
PARIS : 23/11/2011
FABIEN BARONTINI : L'ÉLÉGANCE MERVEILLEUSE DES ÉTOILES
par Fabien Barontini
Le New-Morning accueillait ce 23 novembre le quartet Ursus Minor et ses deux invités Desdamona et Boots Riley. Ce groupe nous a donné ce que la musique offre et distribue à tout vent dans un total désintéressement : la beauté d’une humanité généreuse. On ne se lasse pas de les réécouter, pour moi ce sera certainement la douzième fois… ou seizième, je ne sais plus. Et les retrouvailles sont toujours aussi heureuses. C’est à cela que l’on reconnaît une musique indispensable. Seuls les blasés et les revenus de tout, et aussi d’eux-mêmes, croient pouvoir s’en passer. Ces plaisirs musicaux qui s’installent dans le temps les dérangent. Ils existent parce que, hors courtes vues des plans promos et des idéologies utilitaristes actuelles, ils sont portés uniquement par le désir artistique.
Six musiciens rassemblés et toutes les musiques modernes convoquées. Ils vivent en des points du globe très éloignés les uns des autres (Minneapolis, Oakland, New-York, Londres, Bordeaux, Paris…). Et si l’on sait qu’Ursus Minor entame sa neuvième année d’existence, on comprend mieux alors que ce « miracle » porte le nom de grand art. Même si le don de cet art se fait dans la simplicité de l’échange.
D’emblée le quartet place la barre haut, très haut et ne quittera plus ce niveau d’intensité expressive. On a beau connaître les morceaux, on les redécouvre dans une totale fraîcheur de l’instant vivant. Les rythmes sont essentiels et profonds, sources abondantes de puissance inaltérable et les improvisations de chacun bousculent et éveillent d’un jeu salutaire notre écoute. Tony Hymas dérégule son clavier de traits volontairement chaotiques et emportés. François Corneloup attrape la queue d’une comète indomptable. Mike Scott apporte ses impros énergiques funky teintés de raffinements baroques. Et Stokley Williams qui nous avait gratifiés de si belles interventions vocales, commence dans un silence total, après le déluge des sons, un solo de batterie – anthologique – qui rejoint les grands solos de l’histoire des tambours.
On ne sait plus si la musique entendue s’appelle jazz, funk, soul, hip-hop, rock. Et peu importe. C’est une musique qui rassemble toutes ses musiques en même temps et fait cohabiter spontanément et naturellement Sidney Bechet et Stevie Wonder. Cette musique nous fait ressentir l’essence même de la liberté. C’est pour cela que les interventions à la fois souples, sensuelles chaleureuses, obstinées et revendicatives du rap de Desdamona et Boots Riley deviennent d’une indispensable actualité. Musique du présent et de la présence de soi au monde. Boots donne, entre deux morceaux, des informations sur le mouvement « Occupy Wall Street » de sa ville d’Oakland.
À une heure du matin passé, en sortant du New-Morning, la rue était encore éclairée des néons des restaurants indiens, turcs et chinois. Aux terrasses réchauffées des cafés, des gens palabraient. La vie, en harmonie avec la musique d’Ursus Minor, ne renonçait pas dans la nuit.
Et si le ciel de novembre était sombre et obscur, on savait comment apercevoir les étoiles.
Photo de Desdamona avec Emilie Lesbros venue écouter ses camarades de lutte (on aperçoit aussi Boots et François : B. Zon
Ursus Minor avec Boots Riley et Desdamona ainsi que Mahmoud El Kati et Charmaine Neville, seront à Sons d'Hiver le 11 février 2012 pour un salut à Howard Zinn. L'aventure Ursus Minor a commencé à ce même festival en janvier 2003. On pourra également y entendre Ill Chemistry (Desdamona et Carnage) le 10 février.
Remerciements : Dunose organisateur de la soirée du New Morning
URSUS MINOR
AVEC BOOTS RILEY ET DESDAMONA
ST BRIEUC : 22 NOVEMBRE 2011
Photos : Julia Robin (orchestre), B. Zon (Boots et Desdamona)
REGARDS DE GÉRARD ROUY
POUR PAUL MOTIAN ET HANS REICHEL
Hans Reichel : 10 mai 1949 Hagen, 22 novembre 2011 Wuppertal
Photographies : Gérard Rouy
22.11.11
URSUS MINOR
AVEC BOOTS RILEY ET DESDAMONA
ST NAZAIRE : 21 NOVEMBRE 2011
En rappel, car peu importe que ce soit lundi et qu'il soit tard - ce soir là il fait tôt à St Nazaire -, Blitz the Ambassador et le saxophoniste Ezra Brown se joignent à l'ensemble. ENSEMBLE, c'est le mot.
Merci à Camille, Stéphan et toute l'équipe du VIP
Photos : Julia Robin (sauf Tintin avec Haddock à St Nazaire et Ursus Minor avec Blitz et Ezra Brown : B. Zon)
21.11.11
URSUS MINOR
AVEC BOOTS RILEY ET DESDAMONA
REIMS : 19 NOVEMBRE 2011, CHAMPAGNE !
George Sand disait que le Champagne aidait à l'émerveillement... en tous cas, Ursus Minor avec Boots Riley et Desdamona ouvraient, ce 19 novembre, avec flamme, pétillance et accueil généreux du public et des organisateurs, la dernière soirée rémoise de Djaz 51 (Patricia Barber en seconde partie). Et si les révolutionnaires des années 20 et 30 se réfugiaient parfois dans le luxe (car là, on ne pensait pas à les traquer), on sait aussi que les fées font leur cuisine dans les bulles en allumant des feux follets.
Merci à Francis Lebras et toute l'équipe de Djaz 51.
La tournée continue, prochaines dates
Photo : Z. Ulma
20.11.11
VUES PERCANTES
(FROM AVIGNON WITH LOVE)
À l'issue de la projection du film Les Chats Persans de Bahman Ghobadi, film iranien et indication précieuse qui nous invite à revoir nos réalités à partir d'une réalité terriblement plus cruelle, s'est tenue une petite discussion en ouverture du 4ème Contre Forum de la Culture (organisé par les acteurs ci-dessus mentionnés). Rappel de la nécessité totale d'un mouvement, d'un réveil - magnifiquement incarné par les suggestions du film (qui vont du plus profond au plus haut de la ville), de pas de chats où le silence se mêle au cri, d'une poésie de la lucidité, d'une humanité infinie, d'une agilité libératrice, d'une lutte qui ne saurait se défiler ; la suite nous appartient. Nous en sommes responsables.
Tout cela pendant que Napoléon 4 et sa garde prétorienne occupait la ville pour un autre Forum, celui de la culture officielle, c'est-à-dire de la fin de l'histoire.
Image : Napoleon III le vautour par Paul Hadol
16.11.11
15.11.11
EXPOSITION DAVID RICH
David Rich peint la ville, non comme on se la représente, non par le prisme de notre romantisme ou notre industrialisme - ce qui tend tragiquement au même -, mais avec ses veines lentes, son silence de souffre, son pouls éclaté inavoué : plutôt le regard de la ville même, physique, que le nôtre, pour enfin voir la couleur.
Stéphane Cattaneo envoie d'une autre ville, le 12 novembre jour du vernissage de son exposition, à son ami David Rich, cette phrase récoltée à Liberty Plazza, à New-York : "Lets' maintain radical ambiguity", traces de passage, preuves de coeur, quelque chose a bougé, la grande ville a un peu tremblé.
Urban Landscapes par David Rich : Catherine G. Murphy Gallery, St Paul Minnesota - jusqu'au 18 décembre
Photo : B. Zon (peinture : "River Dusk" de David Rich)
14.11.11
10.11.11
6.11.11
CATTANEO A LA LIGNE
Quelle réalité préside à tes images ?
Je n'y ai jamais réfléchi en ces termes... J'imagine qu'il s'agit d'une réalité qui n'existait pas avant que je me préoccupe de l'inventer, et dans ce sens ce serait plutôt moi qui la préside, ah ! ah ! En tout cas, une large part de hasard intervient dans la réalisation de mes œuvres. Certes, je crée les conditions favorables à l'émergence d'une énergie vitale qui vient des profondeurs de mon être, et qui va me permettre de m'exprimer : solitude, papier, couleurs, musique... La concentration sert de catalyseur à l'expression de quelque chose de pur, via les gestes improvisés et les boucles tracées sur le papier, sans autre finalité que superposer des lignes et des couleurs dont je tenterai ultérieurement de déterminer (c'est à dire quand la peinture aura fini de sécher) si l'association complexe révèle une harmonie, même convulsive. Avec un peu de chance et beaucoup de détermination je repérerai une zone sur le papier où il s'est passé quelque chose, où je sens un rythme, perçois une séquence narrative, que j'isole, découpe et colle sur une autre feuille, plus épaisse ; je signe en bas et me voilà avec une nouvelle œuvre d'art, ah ! ah ! A quel moment ai-je instillé mes émotions, quand le mariage a-t-il été consommé entre la réalité extérieure (le visible) et le monde de mes sentiments, c'est trop intime pour que je le dévoile ici... Mais c'est d'une histoire de contrôle et de lâcher-prise qu'il s'agit, assaisonnée d'inconscient et de codes culturels aussi. Pourquoi je fais ça ? J'ai un rapport particulier avec la mort, et la peinture telle que je la pratique (la Bande Dessinée aussi, dans une large mesure) est liée à ce que je perçois de cet autre côté du monde. Comme me le disait Moebius un jour où j’étais particulièrement déprimé, je suis une sorte de Chaman, et si j'habitais dans une société dite primitive, je serais considéré comme un être sacré. Eh bien voilà : mon rôle à moi, mon cadeau à l'univers, c'est d'offrir en guise de consolation aux gens qui le peuplent des fragments d'une autre réalité.
Comment a été faite la sélection pour le Black Dog ?
J'ai plutôt laissé les autres décider à ma place, car je suis venu aux Etats-Unis avec une cinquantaine ou une soixantaine de peintures, sans idée préconçue sur ce que je voulais montrer ; la galerie de New York dans laquelle je vais exposer à partir du vendredi 6 novembre a choisi celles qui l'intéressaient avant que je vienne à Minneapolis, après quoi j'ai fait un petit tri et écarté ce qui ne me plaisait plus, puis laissé à Scott Demorainville, qui s'est occupé de l'accrochage au Black Dog, le soin de sélectionner ce qui lui convenait ; en l’occurrence, il a pris tout ce qui restait, ce qui me convient très bien, ah ! ah ! Au final, on doit approcher la quarantaine d'images accrochées au mur, ce dont je suis assez fier.
Mais où est donc passé Slim ?
Slim se trouve actuellement dans une autre dimension de son être, enfin assumée peut-être : il s'est réinventé en renard. Un renard breton, portant un nom américain : Velvet Paw. Il mène une vie compliquée et belle, parcourt nuitamment les rives de Vilaine, est amoureux du fantôme d'Elis Regina et fourbit dans son terrier quelque arme secrète pour renverser l'ordre du monde. Enfin, c'est ce qu'on m'a dit.
Entretien réalisé le 2 novembre - Photos : B. Zon
4.11.11
DE QUOI FLIPPER
On attend des nouvelles révolutionnaires des dresseurs de Saturnin, Monsieur Ed, Poly, Lassie, Flicka et Skippy. Celui de Monsieur Petros doit certainement être déjà rendu en Grèce où les Pélicans, autant que les dauphins, ont besoin d'un sacré coup de main.
Merci Dean
Image extraite de la série : un des cinq Flipper avec Brian Kelly, Luke Halpin, Tommy Norden
3.11.11
ZACC HARRIS QUARTET : UNDERCURRENT
Mercredi soir au Black Dog, le quartet vitaminé de Zacc Harris interprète "Undercurrent" une composition du guitariste. Le thème introduit par une ligne de basse à la profondeur nécessaire offre tous les attraits de la découverte de ce qui nous anime vraiment par delà les semblants. Les tréfonds de nos êtres, nos aventures intérieures et secrètes ne peuvent faire surface que par immense tendresse. Alors se dessinent d'autres lignes, celle du partage. Le quartet a rendu cette idée en toute vitalité, en toute sensualité.
Le titre fait penser à "Weeki Wachee Springs", photographie d'Antoinette Frissell représentant une femme sous l'eau avec seul le visage à la surface, qui orna plusieurs couvertures de disques, dont une, fameuse, de Bill Evans et Jim Hall pour Blue Note. La musique ne se trompe pas lorsqu'elle cherche les courants profonds.
En ces temps d'agitation des consciences, quand les peuples (re)commencent à signifier leurs propres volontés, à dessiner leur propres dimensions, leur courant réel, la composition de Zacc Harris tonifiée par l'extrême vivacité des quatre musiciens sonne comme un cadeau de bienvenue signifiant de désir de fonder un autre territoire actif et passionné.
Photo : Léo Remke-Rochard
2.11.11
L'OSCAR DE DEAN MAGRAW
ET DAVU SERU
Hier soir, ils ont aussi joué "Tricrotism" d'Oscar Pettiford. Oscar Pettiford né en Oklahoma de parents afro-américains et indiens a grandi depuis l'âge de 3 ans à Minneapolis où il apprit à chanter, danser avant de jouer le piano puis la contrebasse. La rencontre de Coleman Hawkins, alors qu'il tournait avec Charlie Barnet, le conduisit à enregistrer "The Man I love" avec Hawkins puis émigrer à New York pour être avec le Bean et devenir le grand musicien que l'on sait, l'auteur du classique "Bohemia after dark", pour qui Charles Mingus écrivit, comme Dean l'a rappelé hier, "O.P. O.P".
Dean Magraw et Davu Seru : le 26 mars 2011 sur le Glob
Photos : B. Zon