Le monde de l'élection présidentielle au suffrage universel, nous disent les médias, a deux types de candidats : les grands et les petits. Attention par petits, on n'entend pas des enfants en bas âge ou des nains, mais des figurants qui donnent au décor son côté super production démocratique. Les grands candidats sont au nombre de deux et ils entendent bien (ainsi que leurs metteurs en scène) que ça reste ainsi. Ils adorent le dépouillement. Leur insulte favorite est de dire que l'autre camp est dans "l'improvisation".
L'Empereur Napoléon IV et ses hommes ne manquent pas une occasion de traiter le prétendant au trône F. de Hollande d"improvisateur" et le futur roi convaincu du parti Sauce à l'eau et sa troupe font de même en accusant l'Empereur d'"improvisation".
Nous serions donc en présence de deux grands improvisateurs, ce qui devrait réjouir les amateurs de jazz (toutes tendances confondues) pour qui l'improvisation (valeur minoritaire) est un capital sacré. Mais seulement voilà, le terme ne semble pas ravir nos deux coqs prétendants à l'élection (adeptes des valeurs majoritaires... valables pour un nombre restreint au capital bien plus sacré) qui y voient plutôt un symptôme de maladie.
La vie de l'amateur de jazz est bien compliquée !!!
1 commentaire:
« On ne ment jamais tant qu'avant les élections, pendant la guerre et après la chasse. »
Georges Clemenceau
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