26 avril au Black Dog (St Paul - Minnesota), découverte d'une grande voix : Mae Simpson. Le blues semble être redevenu la clé-musique pour comprendre l'opacité du monde, en percevoir la continuité comme la dislocation, préférer notre lucidité à nos croyances, homogénéiser nos colères et nos amours. Mae Simpson, d'un effronté regard libre, défie l'écorchure, vibre de blessures de feu et de pansements liquides.
Au même endroit le 27 avril, Erika Hoogeveen, Valerie
Little et Ruth Marshall (toutes membres du Mill City String Quartet)
jouaient avec beaucoup de tempérament, de perspective et d'élégance très
ressentie, le Divertimento en mi bemol majour pour trio, K.563 de W.A.
Mozart, le tout dans une acoustique impeccable et beaucoup d'attention.
Photos : B. Zon
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