Un article, consacré au festival Jazz à l'Hospitalet et aux Musicales d'Aix-en Provence, paru dans le quotidien Le Monde daté du 27 juin 2021 et signé Ophélie Neiman (auteure de Le vin pour ceux qui n'y connaissent rien - l'Étudiant 2012 - on attend son ouvrage sur le jazz) est plein d'enseignements. On y apprend, après le retour "des notes jazzy" (le « i grec » est un tournant), que "dans les vignobles le jazz s'impose" (il a même été inventé pour ça), que "Michel Jonasz est un monstre sacré du jazz" (on a tellement lâché qu'on est plus à ça près), avec pour certification "Le vin c'est pour le jazz parce que le rock c'est plutôt la bière" (distinction bourgeoise comme à la Samaritaine version Arnault).
On n'insistera pas ici si souvent sur la lecture de Marx et Engels, mais après un bon coup de picrate (grand cru bien sûr), amis du jazz, méditez tout de même ce passage du Manifeste du Parti Communiste (1847) : "Tous les liens variés qui unissent l’homme féodal à ses supérieurs naturels, la bourgeoisie les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d’autre lien entre l’homme et l’homme que le froid intérêt et les dures exigences du « paiement au comptant ». Elle a noyé les frissons sacrés de l’extase religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque et de la sentimentalité petite-bourgeoise dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a supprimé la dignité de l’individu devenu simple valeur d’échange […] et dépouillé de leur auréole toutes les activités considérées jusqu’alors avec un saint respect comme vénérables."
Les frissons du jazz périssant dans le calcul millésimé du pinard égoïste. La classe (voir lutte de). À la vôtre !
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