... Et l'on entend le porte parole du royaume nous servant jusqu'à vomir des "notre pays", des "nos policiers", des "nos élus", de si abstraits "nos symboles de la république", des "nos" tout ce qui l'arrange lui et ses maîtres, et qui n'est jamais nous, à tous bouts de champs étriqués, incapable de percevoir la moindre question, d'écouter, de s'interroger, d'interroger, nous déversant des fariboles de "Force de reconquête républicaine" dont le but (illusoire) serait une "intégration par le travail", nous indisposant de sa fierté des "bons résultats dans les quartiers populaires" depuis 2017 (que sont les quartiers non populaires ?), nous saoulant, lui même saoulé de ses propres mots d'"ordre" et de "sécurité des biens et des personnes", nous exaspérant lorsqu'il fustige par ses mots de jeunes enfants sans avenir et leurs parents qu'il tance en se donnant pour modèle, nous écœurant de sa jouissance répressive et de son dégonflage devant un communiqué monstrueux de deux syndicats argousins (authentiques "symboles républicains"), qu'il minimise avec une soudaine "compréhension" dont il se montre incapable pour le reste des vivants.
Même les autruches collationnent...
Il n'est plus jamais question de bonheur.
• Peinture : "Le Cri" d'Edvard Munch (1893)
1 commentaire:
Les journalistes policiers
marchands de calomnie
ont déversé sur nos charniers
leur flot d'ignominie.
Eugène Pottier
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