Nos mikados d'anniversaire (fin des 100 jours, un an de nouveau mandat) semblent sacrément rivés sur ce qu'ils ont retenu du grand catalogue, très fourre-tout aux pages jaunies, des républiques tour à tour romaines, aristocratiques, puritaines, chrétiennes, du prince, de bonne gouvernance, des lettres, de conseils, populaires, soviétiques, islamiques, françaises (1, 2, 3, 4, 5, ça ira, ça ira... tagada tsoin tsoin), pour tenter un nom de domaine déposé.
L'arc n'est évidemment ni celui de Robin des Bois, ni celui de Big Bow ou d'Ishi, et n'a point le chant d'une lyre. Il s'agit peut-être davantage d'un de ces fantasmes de type napoléonien : un Arc de Triomphe à coups de 49.3, matraques, gaz lacrymogènes et autres flash balls. Après tout, le neveu de Bonaparte, Napoléon III, fut bien empereur de la République française.
Quant au champ, sa dimension, qui vise sans doute à une forme de culture intensive après remembrement, semble pourtant fort étriquée à moins qu'il ne s'agisse d'un labyrinthe républicain. À ce champ de mauvaises mines, où les services sécuritaires craignent une révolte (et s'arment en fonction) le jour anniversaire d'une révolution (fête nationale), on préfèrera plutôt le hors champ riche de tant de possibilités humaines.
Ah au fait, Marcel Duchamp était-il républicain ? Son urinoir peut-être.
1 commentaire:
Pour ma part, à l'heure où sort le cinquième Indiana Jones, je préfère l'arche et le camp !
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