Salut les ours !
Salut les chats !
Salut les bisons !
Salut les oiseaux !
Salut les tortues !
Salut les baleines !
Salut les pingouins !
Doucement les castors !
Enfants d'Espagne
29.7.07
ECHO MUET
En 1817, François Halary invente l'ophicléide, instrument à vent, clefs et embouchure, sorte de substitut au serpent, mélange entre le basson et le saxophone baryton (alors pas encore inventé). L'ophicléide est aujourd'hui un instrument oublié (il fait partie du répertoire d'insultes du capitaine Haddock). Le premier à avoir écrit pour cet instrument est le compositeur italien et bonapartophile (ça a existé) Gaspare Spontini dans son opéra Olympie. Olympie fut composé en 1819 et demeure le seul tube supposé (impopulaire) du compositeur fasciné par Napoléon 1er qui cherchait des artistes capables de dessiner une esthétique musicale alliant ce qu'il considérait comme révolutionnaire (c'est-à-dire se rapportant à la vision antique du monde - sic) et traditionnel (ici l'esprit français - resic). Spontini faisait des ronds de jambe à l'impératrice et avait quelques soutiens comme le facteur Érard ou le président du sénat Bernard Germain de Lacépède (sorte de Jack Lang de l'époque, touche à tout et touche à rien). Spontini écrivit une cantate pour Napoléon 1er et une tarte à la crème pour le sacre de l'empereur. Il écrivit aussi avec les librettistes louches Victor-Joseph-Étienne de Jouy (révolutionnaire contestable devenu napoléonien courbé et futur maire de Paris) et Joseph-Alphonse Esménard (royaliste obséquieux passé chez Napoléon) un opéra dédié au conquistador criminel de guerre Fernando Cortez. Bon, l'ophicléide est oublié, Spontini est heureusement oublié, mais il se trouve toujours quelque moule à gauffre pour nous rappeler Napoléon avec insistance... (et ses idées sur la musique).
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5 commentaires:
Un bon conseil : ne méprisez pas la musique officielle
Cher violoncelliste,
pourquoi conseillez-vous cela ?
Est-ce votre travail d'accompagner Johnny ou Mireille ? Il n'y a certes aucune honte à gagner sa vie...
La musique officielle est à la musique, ce que l'ouverture officielle est à l'ouverture.
Post Blogum : Jean-Jacques, précise Matthieu quand tu écris Mireille. Je dis ça juste parce que j'aime beaucoup les chansons de l'autre Mireille (copine de Jean Nohain).
Ah ! Le Petit Conservatoire de la Chanson...
J'adore aussi les mélodies de Poulenc (Francis, à ne pas confondre avec le reste de la famille Rhône avec qui il avait plus ou moins coupé les ponts) dont les Quatre chansons pour enfants sur des paroles de Jaboune (pseudo de Jean Nohain) : La tragique histoire du petit René, Nous voulons une petite sœur, Le petit garçon trop bien portant, Monsieur Sans-Souci "il fait tout lui-même", écrites entre 1935 et 37.
Etienne de Jouy, ici mentionné, n'est pas "louche"...mais sa vie est un vrai roman : militaire, dramaturge, auteur de livrets (La Vestale ou Fernand Cortez de Spontini), il est élu à l'Académie française en 1815 et se bat contre Victor Hugo et les Romantiques... La première biographie qui lui est consacrée, préfacée par Jean Tulard est ntitulée "Les aventures militaires, littéraires et autres de Etienne de Jouy de l'Académie française" par Michel Faul (Seguier, 2009). Un petit site est consacrée à Jou et sa bio : http://etiennedejouy.site.voila.fr
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