Dimitris Christoulas, pharmacien retraité s'est donné la mort à 77 ans ce matin, place de la Constitution, à Athènes en criant "je ne veux pas laisser de dettes à mes enfants !" avant d'appuyer sur la gâchette.
Il a laissé cette terrible lettre :
"Le gouvernement d'occupation a littéralement anéanti la possibilité de ma survie, basée sur une pension décente pour laquelle j'ai cotisé, depuis 35 ans (sans l'aide de l'Etat).
Je suis à un âge qui ne me permet plus de répondre individuellement (et pourtant si un grec avait pris une Kalaschnikof, j'aurais été le second).
Je n'ai pas trouvé d'autre solution pour avoir une fin décente avant d'avoir à faire les poubelles pour me nourrir.
J'espère que les jeunes sans futur, prendront un jour les armes et pendront par les pieds comme traitres les politiciens sur la place de la Constitution comme les italiens l'ont fait en 1945 à Mussolini."
2 commentaires:
Lire l'article de Marie Laure Veilhan
(et les commentaires)
http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-laure-veilhan/050412/dimitris-christoulas-grec-77-ans
http://observers.france24.com/fr/content/20120405-suicide-retraite-surendette-athenes-meurtre-politique-grece-athenes-dimitris-christoulas
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