Enfants d'Espagne

Enfants d'Espagne

4.6.12

MÉMOIRE D'UN OURS


Gustave Flaubert, ennemi de la Commune, a insulté les ours et la musique populaire*.
Les petits et les grands l'attendent au tournant.

*  Madame Bovary "La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles."


Photo : B. Zon

4 commentaires:

Solange a dit…

Un peu fort de taxer un grand écrivain comme Flaubert d'ennemi de la Commune. Il n'était même pas à Paris à cette époque. Il avait choisi un réalisme que de toute évidence les communards n'avaient pas.

nato (en minuscules) a dit…

Chère Solange,
Une seule citation (il en est beaucoup d'autres) extraites d'un courrier à George Sand en octobre 1871 : "Je trouve qu'on aurait dû condamner aux galères toute la Commune, et forcer ces sanglants imbéciles à déblayer les ruines de Paris, la chaîne au cou, en simples forçats. Mais cela aurait blessé l'humanité ; on est tendre pour les chiens enragés. Et point pour ceux qu'ils ont mordus."
Et si Flaubert était à Rouen, c'est que le grand homme pris de peur par la guerre s'était réfugié chez sa mère en 1870.
Il ne fut pas le seul écrivain contre la Commune, Daudet, Dumas (fils), Gautier bien sûr, mais aussi George Sand, Émile Zola.
Il est une grande distance entre le "réalisme" de Flaubert (qui existe dans ses livres au mieux) et celui des Communards chez qui le réalisme était réel.
Bien à vous

jjbirge a dit…

Et bravo pour la photo... Je ne sais pas combien de temps tu les a attendus, mais les voilà enfin !

Jean a dit…

55 ans