Enfants d'Espagne

Enfants d'Espagne

24.1.17

JEAN GEORGAKARAKOS
ET JAKI LIEBEZEIT

Dimanche 22 janvier s'éteignaient Jaki Liebezeit et Jean Georgakarakos. Deux noms fortement caractéristiques de l'invraisemblable et carabinée mêlée d'un temps qui s'évapore. Le premier était batteur du groupe de krautrock Can (mais aussi auparavant de Manfred Schoof, du Globe Unity Orchestra et même de Chet Baker), le second était la troisième lettre de BYG, maison de disques estampillée Free Jack Black Power qui en fit rêver plus d'un. Tous les deux s'ébrouèrent dans cette dynamique qui faisait fi de la frontière jazz/rock en identifiant un tourbillon commun, ce qui s'exprima chez Liebezeit par des choix allant du free jazz à  Nicky Skopelitis en passant par Jah Wobble, Brian Eno et Depeche Mode et chez Karakos par de rocambolesques montages de festivals comme ceux d'Amougies ou de Biot avec ses copains d'Actuel ou plus tard la création de Celluloïd avec Bill Laswell. C'était avant (hum ! hum !) la Lambada (sa chanteuse Loalwa Braz Vieira est morte le 19 janvier) et avant l'avant de l'après qui n'en finit pas.

photo Karakos de JC Deutsch

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