Actuel régent qui adore le terme "extrême" qu'il emploie à tous bouts de champs, qualifiant un feu de poubelle "d'extrême violence" et n'hésitant pas dans sa piteuse apparition télévisée du 22 mars 2023 à comparer les manifestants actuels contre sa loi retraite, et ce qu'elle dit de son césarisme, aux fascistes américains, brésiliens, allemands et hollandais. À ce niveau-là, il ne s'agit plus seulement de ses bien connus arrogances et mépris, de sa capacité à insulter "les gens qui ne sont rien", mais d'un véritable délire autocratique débordant. Et comme il l'a dit lui-même dans son entretien au journal télévisé de 13h : "On ne tolérera aucun débordement." Alors, on s'appliquera à faire en sorte qu'il ne déborde plus, lui qui déborde depuis si longtemps grâce à l'extrême droite. Et à bien y regarder de près, si "on ne peut accepter ni les factieux ni les factions", on s'appliquera encore à entraver le pouvoir de ce petit groupe qui se prend pour la bande à Louis Napoléon Bonaparte.
"La république, c’est à une voix près" a t-il ajouté comme justification ultime en s'arrangeant avec l'histoire. Et cette phrase devrait amener à réfléchir à ce qui fera à l'avenir la différence entre l'humanité profonde et les systèmes qui entendent la domestiquer de façon extrême.
Photo extraite de l'entretien du 13 mars 2023 au journal télévisé.
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