Enfants d'Espagne

Enfants d'Espagne

1.8.07

HEUREUX COMME UN TROMBONE À ULYSSE



Il y a quelques années, pour certains élèves, la lecture des poèmes de l'Angevin Joachim Du Bellay était une sorte de torture lente. L'expressivité de son célèbre portait, proche de celle de l'inspecteur Derrick, n'aidait pas à le prendre en sympathie. Pour ceux-là, la fin de l'école, c'était le passage de ce pédant défenseur de la langue française dans l'oubli. Seulement voilà, une professeure célèbre pour ses voyages en Ile-de-France s'est mise en tête de réhabiliter le co-père de la Pleïade auprès de ses anciennes victimes. Elle invoque les grandes qualités rythmiques du poète. Bon, une fois relus ces boursoufflés poèmes et réécoutés Jo Jones, puis Bernard Purdie, James Brown, King Curtis, Max Roach, Public Enemy, les Last Poets, désolé princesse mais le copain de Ronsard qui rêvait d'une carrière militaire et qui a pompé ses prédécesseurs italiens (Pétrarque) ainsi que les Anciens sans vergogne, swingue comme un paquet de gnocchis.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ce blog défend des valeurs artistiques douteuses, Du Bellay est l'un des plus grands auteurs de notre pays.