Salut les ours !
Salut les chats !
Salut les bisons !
Salut les oiseaux !
Salut les tortues !
Salut les baleines !
Salut les pingouins !
Doucement les castors !
Enfants d'Espagne
9.2.13
LES BIJOUX DE BÉNOU
Il existe des traces de création de bijoux aussi lointaines que celles des premières expressions de l'homme (dessin, musique). Les bijoux ont toutes sortes de fonctions, habiles décorations d'objets utilitaires (boutons, attaches, chaînes, clés, piques, épingles, zips, pommeaux...) marques de passage de certaines cérémonies sociales, signes d'appartenance à des groupes, aidant même - ceux qui y croient et seulement ceux-ci- à une communication avec les esprits. Ils se font généreusement transmetteurs de souvenirs, de nostalgies ou d'indices affectifs et mieux encore affinent le désir. Là, loin des Castafiore, ils rejoignent avec délice "les fleurs du mal".
Mieux que l'or ou les diamants - trop facilement bêtement accaparés par les puissants, rois, reines papes et autres rombières incapables de saisir les subtilités de tels objets et d'y signifier autre chose qu'une valeur d'apparat - il existe le verre. De toutes les matières à bijoux, c'est celui qu'on préfère car il est la traduction exacte de l'élévation du minéral vers la lumière.
Lorsque, de passage à La Roche Bernard, après avoir pris un verre au Rochois (où vous aurez reconnu quelques toiles de Cattaneo), vous vous enfilez instinctivement dans la petite rue de la Saulnerie (car ayant écouté le disque de Timothée le Net L'horloge ivre, vous aviez été ravis par le titre du même nom), vous vous arrêterez immanquablement dans la petite boutique nommée "Bénou Perlière". Bénou est l'une de ces personnes qui font de la Roche Bernard cet endroit si vivant et un brin magique. Elle fît partie du gang qui organisa le venue de Hymas & the Bates Brothers au Rochois, chez Hélène, un beau jour de février. Ses perles de verre, créations qui méritent l'appellation des anciens "larmes d'Aphrodite", forment autant de relais de cœur, de prélèvements subtils d'un grand poème où le feu et l'eau se lovent. Les bijoux ne sont pas pour les reines. Les véritables reines, ce sont leurs ouvrières dotées d'une incroyable capacité à éveiller les rythmes de toutes sortes de compléments, de toutes sortes de contraires. Dans cette citée viking de Haute Bretagne, Bénou sait avec ses bijoux, figurer le temps heureux.
Le site de l'atelier de Bénou
Hymas & the Bates Brothers à la Roche Bernard par Cattaneo
Photo de Bénou avec Cattaneo : B. Zon
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1 commentaire:
Ah enfin, l'air des Bijoux
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